Skip to main content

On parle de nous !

Retrouvez ici les articles de presse et émissions de radio qui parlent de nous, nos stages et nos conférences.

 

Vous êtes journaliste ? Consultez la page Journaliste et contactez-nous à media@easka.org.

 

Vous avez repéré un article sur eAska dans la presse ? Envoyez-nous les références à media@easka.org. Merci !

Vivant le média

Le 11 février 2025

Titre

Électrifier son vélo musculaire : une batterie de bonnes raisons

Journaliste

Claire Marquis

Date de publication

11 février 2025

chapô

Ça roule ! Et à vélo électrique, de plus en plus, que ce soit sur les pistes cyclables des villes, sur les routes de campagne, pour les déplacements du quotidien de style « vélotaf » ou pour les vacances en vadrouille. Le vélo à assistance électrique (VAE) représente aujourd’hui 30% des vélos vendus, soit 671 000 par an selon les derniers chiffres de l’Union Sport et Cycle. Des alternatives à l’achat de VAE neufs existent cependant : on peut faire installer un kit sur son vélo musculaire. Ou le fabriquer soi-même.

Partie sur Kit Vélo Élec non retranscrite

Lutter contre l’obsolescence programmée

Ingénieur de formation, bricoleur et passionné par les enjeux de transition bas carbone, Yoann Gruson-Daniel a fondé eAska pour lutter contre l’obsolescence programmée des batteries. Pour assurer l’autonomie de son déplacement, il s’est intéressé à la compréhension des moteurs. De cet apprentissage il a monté un module de formation de cinq jours pour électri\er soi-même son vélo, qu’il a notamment proposé cet automne en Charente, à l’écolieu Du coq à l’âme. Les stagiaires fabriquent un moteur haut de gamme, réparable, avec une batterie à longue durée de vie.

Comprendre les systèmes électriques qui nous entourent permet de mieux saisir les enjeux miniers, ceux du recyclage et aussi de la sécurité en apprenant à programmer sa batterie pour optimiser la charge, rallonger sa durée de vie et minimiser les feux de lithium. Au-delà du bricolage, Yoann transmet une vision militante du déplacement. Utiliser sa voiture signifie rejeter plus de 2 kg de Co2 par litre de carburant. Est-il vraiment utile de déplacer une voiture de 1,5 tonne pour aller acheter son pain ? « Le vélo électrique permet de se déplacer plus loin qu’un vélo musculaire. Le relief est aplati et on peut transporter sans problème 50 kilos de charge, ce qui est en général suffisant pour les déplacements du quotidien.» Gruson- Daniel est lucide sur le marché du VAE qui sont produits par des entreprises qui veulent s’enrichir… d’où une réparabilité compliquée et l’obsolescence programmée des batteries, un coût caché important quand on décide de pédaler électrique.

Mise en exergue

« Fabriquer soi-même son équipement aide à en comprendre le fonctionnement et permet de réparer. C’est aussi un excellent exercice pour gagner en conJance en soi. Et ça rend libre ! » Yoann Gruson-Daniel, fondateur eAska

Le Dauphiné Libéré

Le 29 janvier 2025

Titre

Entre-deux-Guiers
Une soirée pour repenser notre mobilité avec Particip’action

Corps

Particip’action, à l’initiative des Amis du Parc de Chartreuse, vise a promouvoir les démarches citoyennes. Elle a invité Yohann Gruson-Daniel, mardi 28 janvier, sur le thème de la mobilité.

C’est « un grand curieux ». Ingénieur généraliste, centralien, il sort d’une formation où l’on étudie 80 matières en 3 ans mais « depuis 2009, je suis extrêmement préoccupé par ce qui se passe d’un point de vue climatique ».

Yoann Gruson-Daniel travaille alors à un habitat partagé, Ecoravie, dans la Drôme, où 3 bâtiments hébergent 50 personnes dans 20 appartements chauffés uniquement grâce au soleil. Vient alors la question de la mobilité.

« Lorsque l’on comprend qu’un Français émet 10 tonnes de CO,, l’objectif pour juste éviter le chaos, est d’être à 2 tonnes. » Les habitants d’Ecoravie sont à 5 tonnes et il faut encore changer la manière dont on se déplace car la mobilité, c’est 47 % des émissions de gaz à effet de serre. Il raconte : « Avec passion, j’ai initié un service, Mobipartage, ou des habitants se sont concertés pour mutualiser une flotte de véhicules, adaptés à leurs be-soins. » Ça va d’un vélo, d’un vélo-cargo, à des voitures d’1,5 tonne et, entre les deux, des véhicules intermédiaires: ni voitures, ni vélos. Il y a des 2 places qui vont à 45 km/h, d’autres à 80-90 km/h. « C’est comme une petite voiture, mis ça pèse trois fois moins lourd et la batterie est huit fois plus petite. Le problème des voitures, c’est leur poids. De petits véhicules consomment moins d’énergie, émettent moins de gaz à effet de serre et coûtent moins cher. »

Dans le monde du vélo, malheureusement, il y a des logiques d’obsolescence programmée, alors, pour avoir plus d’autonomie sur son vélo, il apprend à fabriquer des batteries sans obsolescence programmée et il se lance dans l’organisation de stages pour faire monter les gens en compétences. Par petits groupes de 4 à 6 personnes sur 5 jours, elles vont apprendre comment installer un moteur sur leur vélo et, en utilisant les meilleurs ac-cumulateurs, apprendre à faire une batterie qui correspond à leurs besoins. Avec cette formation, ces personnes seront autonomes pour les réparations.

Il conclut : « Je passe le tiers de mon temps devant des stagiaires, ça intéresse énormément les gens. »
Prochaine formation: Château Partagé (à 16 km), du 2 au 6 mars, inscription sur inscription.easka.org. « Cette formation s’écrit EASKA, mais se prononce IHK, c’est du basque, c’est la liberté. Avec un vélo électrique que l’on met dans un train, on peut aller partout. C’est formidable !»

Journaliste

Laurent Ménégoz

Mise en exergue

« Avec un vélo électrique que l’on met dans un train, on peut aller partout ».

Photo

Yoann Gruson-Daniel fait partager ses connaissances sur la mobilité. Photo fournie par Yoann Gruson-Daniel

Radio Gresivaudan

Émission du lundi 28 octobre 2024 (14 minutes)

La Locale – Émission du lundi 28 octobre 2024

Aujourd’hui dans La Locale, l’émission d’information locale et culturelle du bassin de Chambérien, Sylviane, Yves et Céline vous ont concocté un joyeux programme !

A 16min11 nous vous parlons de mobilité

“Le temps du faire, de la réappropriation technologique est arrivé ! Prends les choses en main et apprends à électrifier ton vélo musculaire préféré. Apprends à fabriquer ta propre batterie. Ne dépends de personne pour la réparer. Reprends le pouvoir ” !

C’est la promesse de Yoann le fondateur de eAska : Reprendre en main sa mobilité. Yoann et Cécile nous présentent les futurs ateliers à venir dans le secteur Chambérien. Vous aussi la mobilité ça vous questionne ? Alors rendez-vous à la soirée “Repensons nos mobilités” Vendredi 1er novembre à 18h00 à la Vélobricolade à Chambéry.

Liens

– Lien vers la page contenant l’ensemble de l’émission,

– Lien vers le PDF de la page de la radio

– Lien vers un extrait MP3 de l’interview en tant que tel (durée : 14 minutes)

La Charente Libre

Article du 26 juin 2024

Journal

Charente Libre

Date de publication

Mercredi 26 juin 2024

Titre

Le domaine d’Echoisy invite à l’autonomie vélo-électrique

Chapô

À Echoisy, l’Oasis du Coq à l’Âme accueille une formation rare pour apprendre à électrifier son vélo musculaire. Sans être prisonnier des constructeurs. Avec l’idée d’essaimer ces formations sur le territoire.

Journaliste

Céline Aucher
c.aucher@charentelibre.fr

Corps de l’article

Devant le tout nouvel atelier Répar’vélo de l’Oasis du Coq à l’Ame à Echoisy, à Cellettes, les six vélos ne partent pas encore comme des flèches. Il faudra attendre jeudi soir, le temps que les six stagiaires achèvent l’électrification de leurs vélos musculaires. Une formation encore rare démarrée dimanche pour cinq jours intenses. « Pour ne pas dépendre d’un constructeur qui impose un circuit fermé empêchant de réparer son vélo, lance Yoann Gruson-Daniel, ingénieur spécialisé dans la transition énergétique, qui propose des formations dans toute la France à la tête de la micro-entreprise eAska (liberté en basque)
À l’origine, un coup de colère. « J’ai poussé un copain a acheter un velo électrique cargo pour emmener ses trois filles à l’école. Au bout de quatre ans, ça ne marchait plus.Lui qui est aussi ingénieur issu de Centrale était incapable de le réparer car les systèmes commerciaux sont encryptés. »

Rien à voir avec le système autonome qu’il propose. Ici, tout le matériel est fourni et choisi avec soin, à commencer par les cellules d’accumulateurs de la batterie. « Les plus denses et les plus chères qui existent sur Terre mais elles permettent aussi de fabriquer une batterie à pérennité programmée, explique Yoann Gruson-Daniel, qui apprend aussi à relier la carte de contrôle au téléphone portable. On peut programmer le système pour empêcher la batterie d’être trop ou pas chargée : cela permet de garantir 1500 cycles de charge et de décharge contre 400 dans le commerce. Ici, pas de coût caché ! »

Juste le coût du matériel, à partir de 760€, auquel il faut ajouter le coût de la formation, à prix libre. En plus de contrer l’obsolescence programmée, le système d’eAska est adapté à tout type de vélo. A Échoisy, il y en a d’ailleurs pour tous les goûts : mini-cargo, VTT ou VTC. « C’est moins compliqué que ce que je pensais, avoue Nina Verveur, étudiante en région parisienne qui avait abandonné les trajets à vélo pour rejoindre la fac, « à cause des côtes ». « J’ai acheté un VTC exprès pour l’électrifier. »

Avec un autre avantage : il suffit de rajouter la batterie dans un sac scratché sur le cadre pour passer en mode électrique ou l’enlever pour rester en mode musculaire.

Tout est réparable

Yohel Gruson-Daniel, le frère de Yoann, est, lui, venu du Pays basque pour équiper un mini-cargo et le mettre à disposition de la famille. « Un vélo qui permet d’éviter de prendre la voiture pour faire ses courses », lâche le stagiaire, tandis qu’Eric Moreira, référent du Répar’Café d’Échoisy travaille sur un VTT. « Car ici, on peut emprunter beaucoup de chemins pour éviter de prendre la départementale, glisse le MacGyver de l’Oasis du Coq à l’Âme, dont l’objectif est de former d’autres personnes du territoire (lire encadré). C’est une solution moins coûteuse et plus fiable que les vélos électriques vendus dans le commerce. »

« Et si ça tombe en panne, tout est réparable : la formation permet d’être autonomes, en apprenant à tout monter, sauf le moteur », lance Geneviève Delporte-Fulchiron, cofondatrice de l’Oasis du Coq à l’Ame, inscrite à la formation avec un troisième membre de l’association. Son objectif ? Se séparer de sa voiture l’automne prochain. « Car le transport est le secteur où on a encore un gros potentiel de progression pour limiter les énergies fossiles ». « Un Français moyen émet 10 tonnes de CO2 par an contre 5,3 pour les habitants d’un éco-lieu, précise Yoann Gruson-Daniel, lui-même basé dans l’habitat partagé Écoravie dans la Drôme. Notre objectif, c’est 2 tonnes par an.»

Contact eAska : hello@easka.org

Encadré

Un Répar’vélo en plus du Répar’café

C’est tout nouveau sur le domaine d’Échoisy : un Répar’vélo ouvre désormais le 2ème mercredi du mois en plus d’une permanence le dernier samedi du mois de 14h30 à 17h30, en même temps que le Répar’café ouvert fin avril, « Un atelier mobile qu’on a déjà déplacé au centre social de Mansle, souligne Arnaud Laroche, référent mobilité de l’Oasis du Coq à l’Âme, qui compte bien aller plus loin. En distillant des formations ouvertes à tous et toutes pour apprendre à électrifier son vélo mais aussi en proposant une flotte de vélos électriques en location. « Les maires de Mansle et Luxé sont aussi intéressés pour proposer des vélos en auto-partage mais étaient jusque-la freinés par l’absence de réparateur sur le territoire. C’est un projet sur lequel on travaille. »

Photo atelier

Eric Moreira et Arnaud Laroche, membres de l’Oasis du Coq à l’Âme, comptent proposer des formations ouvertes à tous pour apprendre à électrifier son vélo.

Photo portrait Yoann

Yoann Gruson-Daniel, formateur, fournit le matériel, dont le moteur adapté a tout type de vélo. CL

Coopérative Oasis

Article du 4 août 2023

Journal

Site cooperative-oasis.org

journaliste

Date de publication

4 août 2023

Titre

Comment décarboner ses déplacements quand on habite un écolieu ?

Chapô

Rencontre avec Yoann Gruson-Daniel, habitant à Écoravie, habitat partagé intergénérationnel en Drôme provençale, et également ingénieur spécialisé en mobilité bas carbone et formateur sur ces enjeux. Il coordonne notamment le groupe de travail sur ce sujet au sein de la Coopérative Oasis et animera deux ateliers dédiés lors du prochain Festival Oasis les jeudi 24 et samedi 26 août à 14h30.

Interview

Dans le contexte du changement climatique, on sait qu’il faut réduire rapidement nos émissions de gaz à effet de serre comme le CO2. Les déplacements, en particulier en voiture, pèsent-ils si lourds que ça dans les émissions quand on habite un écolieu ?

Oui c’est le tout premier poste d’émission. Il faut rappeler que l’empreinte carbone moyenne d’une personne qui habite un écolieu est bien plus faible que celle d’un français moyen : 5,4 tonnes de CO2 équivalent par an contre 10 tonnes, d’après l’étude menée par le cabinet BL évolution sur le bilan carbone des oasis. Cependant, l’objectif pour assurer le meilleur avenir possible, est de faire chuter cette empreinte sous les 2 tonnes, en moyenne, par personne et par an. Il y a donc encore des progrès à faire.  Or, si on regarde dans le détail, par postes d’émissions (se chauffer, se nourrir, s’habiller, utiliser les services publics…), on constate que les déplacements sont déjà responsables de 2 tonnes de CO2 équivalent par an, pour un habitant d’écolieu. Si on enlève les services publics (dont la décarbonation dépend d’une transformation sociale qui dépasse les oasis), 47 % des émissions des oasis viennent des mobilités. C’est le poste où il y a le moins de différence avec la moyenne nationale, celui où il y a le plus de marge d’amélioration.

La voiture électrique va tout changer, non ?

Je ne pense pas. Ce qu’il faut comprendre, c’est que le modèle qui consiste à posséder un véhicule de plus d’une tonne (voire plus de deux tonnes) pour se déplacer en moyenne une heure par jour avec à peine plus d’une personne à bord (toujours en moyenne) est incompatible avec un futur au climat stabilisé. Que la voiture soit thermique, hybride, électrique ou à hydrogène n’y change rien. Il faut revoir profondément notre rapport à la mobilité, en mutualisant davantage, en réduisant la masse des véhicules, ainsi que la vitesse de déplacement car plus on va vite, plus cela coûte d’énergie pour parcourir le même nombre de kilomètres. En plus, il y a plein de coûts cachés qui sont sous-estimés (carburant, assurance, entretien, fin de vie…). Le message que je veux porter c’est qu’il est possible de trouver des alternatives à la voiture individuelle et lourde, même loin des grandes villes, en milieu rural, comme le sont souvent les écolieux. Il y a des solutions.

Tu coordonnes justement le groupe de travail Mobilité mis en place par la Coopérative Oasis. Comment fonctionne-t-il ?

Avec sept oasis*, nous avons commencé un gros travail d’acquisition de données, c’est-à-dire des relevés mensuels des kilomètres de tous les véhicules (mutualisés ou non), voire même des vélos, pour réussir à comprendre leur utilisation. Et, pour certaines personnes qui veulent participer, on a un carnet de bord pour faire un suivi vraiment exhaustif de chaque trajet pour comprendre quand il est fait, sur quelle durée, pour quelle raison, etc. Ce sont des données précieuses pour se rendre compte notamment, sur quels trajets la voiture pourrait être remplacée par un autre véhicule. L’étape d’après consiste à finaliser l’analyse de ces données et à partager les bonnes pratiques.

* Magnyéthique, L’Écohameau de Verfeil, la Bigotière, Le Moulin Bleu, la Ferme du Suchel, L’Écohameau du Plessis et Écoravie.

Tu vis à Écoravie, dans la Drôme provençale, un habitat partagé qui a déjà beaucoup réfléchi à ce sujet. Quelles solutions avez-vous mis en place ? Tout le monde fait du vélo ?

Le vélo est une invention incroyable en termes d’efficacité de déplacement. C’est dix à cent fois plus efficace que l’animal le plus efficace pour se déplacer. En revanche, je ne dis pas que tout le monde doit être à vélo. À Écoravie, il y a des personnes – des seniors notamment – qui ont du mal à se déplacer en marchant, alors en vélo… Mais on oublie souvent qu’il y a toute une gamme de véhicules entre le vélo non électrifié et la voiture. C’est sur cette gamme que se base la flotte de véhicules mutualisés « Mobipartage » d’Écoravie.

Les 3 véhicules légers de la flotte Mobipartage | ©Yoann Gruson-Daniel

De quels véhicules d’agit-il ?

On a actuellement quatre véhicules électriques qui ont permis de réduire depuis début 2022 le nombre de véhicules sur l’écolieu, de diminuer les émissions liées à notre mobilité, et accessoirement de moins dépenser pour se déplacer, tout en étant plus indépendant aux variations du prix de l’essence.

On a d’abord commencé par un vélo-cargo avec un grand bac à l’avant qu’on a électrifié nous même afin de ne pas être enchaîné à un constructeur spécifique et être plus souverain sur sa réparation. Il permet de transporter des charges lourdes ou encombrantes, mais aussi plusieurs enfants, en se déplaçant jusqu’à 25 km/h sans trop d’effort, y compris en montée.

Après, nous avons une Citroën Ami, qui appartient à la catégorie des quadricycles électriques. Elle ressemble à une petite voiture à deux places. Elle pèse moins de 500 kg et contient une petite batterie offrant 75 km d’autonomie. Elle ne requiert pas de permis B. On peut se déplacer jusqu’à 45 km/h.

Ensuite, la Renault Twizy, aussi un quadricycle électrique à deux places, l’une derrière l’autre. Elle roule jusqu’à 80 km/h et permet d’effectuer la quasi-totalité des déplacements du quotidien. Elle a également une autonomie d’environ 75 km et pèse moins de 500kg.

Enfin, pour les trajets plus longs, pour devoir transporter plus de choses, ou pour devoir transporter 3 personnes et plus, on a une Renault Zoé (une voiture électrique de 1,5 tonnes).

Tous ces véhicules ont été achetés en commun à partir de prêts de différents foyers motivés. Ils sont rechargés sur nos bornes électriques « open source », ce qui permet d’être plus indépendant, et par exemple de n’utiliser que l’électricité produite par des nombreux panneaux solaires que nous avons installés sur les trois bâtiments d’Écoravie.

Tu as parlé d’électrification de vélo. Pourquoi ne pas juste acheter directement un vélo électrique ?

On peut bien sûr se procurer un vélo électrique dans le commerce. Mais je cherche à lutter contre l’obsolescence programmée dans ce domaine : les batteries des constructeurs ne sont pas toujours conçues pour durer autant de cycles de charge / décharge qu’elles le pourraient, ou encore, elles ne sont pas réparables, avec parfois une couche logicielle cryptée qui empêche même de faire des mesures électriques de base !

J’ai beaucoup creusé ce sujet pour arriver à mon projet eAska.org. C’est le diminutif d’Askatasuna, « liberté » en basque – mes parents vivent au Pays basque –  avec un petit « e » pour « électrique ». Je propose régulièrement des formations pour les néophytes complets afin qu’ils électrifient leur vélo préféré. C’est à la fois acquérir la liberté qu’offre le vélo électrique et se libérer du modèle fermé des fabricants en installant un moteur, en fabriquant la batterie adaptée à leurs besoins et en apprenant à la réparer. Durant cette formation, donnée à Écoravie ou directement sur différents écolieux, on comprend mieux tous les enjeux de la mobilité bas carbone, les enjeux du recyclage, la pertinence de ces petits véhicules les quadricycles. On a ensuite toutes les clés pour prendre les bonnes décisions, en termes d’émission et de finance sur ses mobilités. Mon bonheur, c’est ensuite d’avoir le retour des utilisateurs qui se servent encore plus qu’avant de leur vélo et laissent leur voiture au garage ! Au Moulin Bleu par exemple, un habitat partagé dans le Loir-et-Cher composé d’une vingtaine de jeunes qui possèdent 8 vélos électrifiés ainsi que 9 batteries fabriquées en stage eAska. Les batteries sont de différentes tailles. En fonction de leur trajet, ils prennent la batterie de la taille qu’il faut, et n’ont ainsi pas de poids inutile à transporter. Le fait de savoir réparer les moteurs et les batteries et d’avoir un stock de pièces détachées leur évite beaucoup de futurs coûts cachés. Quel bonheur d’entendre qu’ils font des sorties à 8 pour assister à tel ou tel événement plus ou moins proche de chez eux avec les vélos eAska, vélos que vous verrez peut-être au Festival Oasis.

 

Un autre article repéré ?

Merci de nous le faire savoir sur RevueDePresse@eAska.org

Merci de nous envoyer le lien vers l’article, voire nous envoyer un PDF sur RevueDePresse@eAska.org. Nous l’intégrerons dès que possible.

Belle journée !